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Muriel Rohaut, une passion au service de la solidarité

Le 4 juin dernier, dans le cadre du Global Challenge 2025, neuf collaborateurs de Generali France ont relevé un défi sportif et solidaire : parcourir 160 kilomètres à vélo pour relier Paris aux Maisons des Familles (Fondation Apprentis d’Auteuil) de Montdidier et d’Amiens. Cette initiative, portée par la section cyclisme de l’Association Generali Sport et Culture, visait à soutenir les enfants et familles accompagnés par The Human Safety Net, en leur offrant des journées de répit et de loisirs grâce aux dons collectés. Parmi les participants, Muriel Rohaut, animatrice de la section cyclisme, revient sur cette aventure marquée par l’effort, la solidarité et des rencontres. 

Depuis quand pratiquez-vous le cyclisme ?

Il y a dix ans, ma vie a pris un tournant inattendu grâce à une simple balade à vélo. Mon conjoint, passionné de cyclisme, m’a proposé de l’accompagner. Ce jour-là, j’ai découvert bien plus qu’un sport : une passion. Depuis, le cyclisme est devenu notre rituel, notre échappatoire. Chaque sortie est une aventure, une occasion de se reconnecter à la nature et de se dépasser. À chaque coup de pédale, je me rappelle pourquoi j’aime tant ce sport.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous engager dans le Global Challenge et comment avez-vous constitué le groupe de cyclistes ?

Soutenir une cause humanitaire qui aide les familles vulnérables m’a profondément touchée. Participer à ce défi, c’était l’occasion de contribuer à une cause noble et d’avoir un impact concret et positif. En tant qu’animatrice de la section cyclisme, j’ai simplement proposé à mes adhérents de se joindre à l’initiative. Leur enthousiasme a été immédiat.

Comment s’est passée la dynamique de groupe ?

Nous étions tous unis par un objectif commun. Cette cohésion s’est traduite par une belle solidarité et une détermination partagée tout au long du challenge. C’était une expérience très positive, aussi bien pour moi que pour mes camarades. Nous avons vécu une véritable aventure humaine.

Les 160 km ont-ils été difficiles ?

Pas vraiment. Nous sommes tous entraînés, et la motivation de rouler pour une cause aussi importante nous a portés. Nous avons commencé sous une pluie battante, mais cela n’a pas entamé notre enthousiasme. Le soleil est vite revenu, illuminant notre route et nos cœurs. L’ambiance était joyeuse, les sprints improvisés ont ajouté une touche de fun. Malgré quelques erreurs de parcours, l’organisation THSN a veillé sur nous, et notre esprit d’équipe a fait le reste.

Comment s’est déroulée la rencontre avec les familles ?

Nous avons été accueillis comme des héros du Tour de France, avec des banderoles, des applaudissements, et un buffet préparé avec soin par les familles. Les enfants avaient décoré les lieux avec une joie communicative. Ces échanges, ces sourires, ces histoires partagées… tout cela a créé une connexion sincère et touchante.
Je me suis sentie incroyablement utile. C’était un moment d’écoute, de partage, de confidences. Une parenthèse d’humanité.